|
… de celles que laissent le sel, la rouille, les algues,
les coquillages incrustés, les heures de pêche, les intempéries, les excès de la vague, les moisissures de la vase, les morsures de l'eau.
Ni naufrages, ni bateaux perdus, ni vies englouties.
Des coques qu'on soigne, qu'on restaure et qu'on sauve, des couleurs qu'on ravive.
Le départ est là, dans des barques, des barges,
des péniches que l'on croyait à quai, des chalutiers que l'on croyait, à tort, échoués.
Le point de départ seulement, celui d'une idée : passer d'une généralité à un particularisme, d'une vue à une vision, tenir "à l'œil" et serrer au plus près la réalité des choses, jusqu'à son étrangeté la plus déroutante.
Naviguer sur place dans le trait, les couleurs, les taches, LES TRACES.
En oublier le port, la mer ou les canaux, le chantier et jusqu'au bateau.
Dominique Roger |
|
|
Edition
Exposition
> Rubrique de l'exposition
|